Don juan acte1 scène 2
(C’est en 1665 que Jean Baptiste Poquelin, dit Molière, composa la pièce de Dom Juan, suite à La pièce de Tartuffe attaqué et interdit par les dévots. Dom Juan fut joué pour la première fois le 15 février 1665 au théâtre du Palais Royal.
(Dom Juan est un seigneur sicilien, séducteur et libertin, un coureur de jupons.
(Ce texte est un extrait de la scène 2 de l’acte I de Dom Juan. Dom Juan fait part, ici, à Sganarelle de sa pensée. Celle-ci le montre tout d’abord comme un individualisme qui est victime avant de la présenter comme un homme machiavélique.
(L’étude de ce passage se fera en deux temps, tout d’abord nous analyserons la logique du libertin, puis nous verrons le personnage de Dom Juan comme un conquérant.
I) La logique du libertin :
(Dom juan considère toute pensée contraire à la sienne comme hors la loi et estime ne faire que rendre justice aux femmes comme le montre le champ lexical de la justice, dans son discours : « justes prétentions » ; « toutes les belles ont le droit de nous charmer » ; « ne doit point dérober » ; « et rend à chacun les hommages et les tributs où la nature nous oblige » ; « je ne puis refuser mon cœur ». Il estime que toutes les femmes ont le droit de nous charmer. Des termes montrent sa passivité dans ses conquêtes : il se dit séduit, obligé de céder. Il affirme que si l’on reste fidèle à la première passion, on est ridicule (l 46-47).
(Cette défense de ses actes est logique à tel point qu’in imagine que Sganarelle ne sait quoi dire pour la contrer. Cette défense attaque un monde hypocrite dont certaines se disent fières mais sont, en réalité, prêtes à se laisser aller : « à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir ». Dom Juan est ici un seigneur libertin qui s’attaque à l’hypocrisie.
(Mais le personnage devient par la suite plus machiavélique dans son