DON JUAN COMMENTAIRE COMPOSE
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, grand auteur et dramaturge du XVIIème, né en 1622, il meurt le 17 février 1973, il est enterré clandestinement la nuit du 21 février. Don Juan est représenté pour la première fois en 1665, mais tout comme Tartuffe, une autre de ses œuvres, ont été censuré après quelques représentations.
Au début de l'acte V, Don Juan vient de faire croire a son père, Don Louis, qu'il a radicalement changé de vie, qu'il s'est repenti (ce qui est faut et qui montre encore une fois son hypocrisie). Il se met alors, dans la scène 2, à se justifier auprès de Sganarelle et fait donc l'éloge de l'hypocrisie dans la tirade.
Nous répondrons à la problématique suivante : En quoi cette tirade fait un éloge paradoxal de l'hypocrisie ?
Dans un premier temps nous verrons l'éloge de l'hypocrisie faite par Don Juan et dans une deuxième partie nous étudierons la critique sociale que Molière engage tout au long de la tirade.
Dans les premières lignes, l’hypocrisie est décrite dans ses caractéristiques générales, c'est un thème d’actualité (au XVIIème siècle) : ''l’hypocrisie est un vice à la mode''. Ce n'est que le reflet de ce que tout le monde pratique ''la profession d'hypocrite''. Mais plus qu'une profession c'est ''un art de qui l'imposture est toujours respectée''. On note également l'antithèse ''imposture/respectée'' ainsi que le vocabulaire mélioratif qui décrit l'hypocrisie ''merveilleux avantage'' ''impunité souveraine'' ''privilégié''. Don Juan banalise totalement l'hypocrisie.
Les hypocrites sont décrits dans la deuxième partie de la tirade comme des gens habiles car ce vice leur est utile ''ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse''. Les hypocrites sont satisfait et utilisent l'impunité de ce pêché car ils font une alliance avec les faux dévots qui sont eu traités de ''grimaciers'' et de ''singes''. Ici, par la bouche de Don Juan, Molière évoque la polémique soulevé par