Don Juan est un hypocrite
Idée principale : Don Juan est un hypocrite.
Idée secondaire 1 (une phrase complète) : Il rend hommage à l’hypocrisie.
Citation et référence : « Il n’y a plus de honte maintenant à cela : l’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le personnage d’homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu’on puisse jouer aujourd’hui, et la profession d’hypocrite a de merveilleux avantages» (V, 2 : 96, l. 31-35).
Procédé d’écriture identifié : la comparaison.
Idée secondaire 2 : Il ment à son convenance principalement à ses proches.
Citation et référence : « […] et si j’ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c’est un dessein que j’ai formé par une politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je peux me contraindre pour ménager un père dont j’ai besoin […] »
(V, 2 : 96, l. 16-20)
Procédé d’écriture identifié : l’hyperbole
D’abord, Don Juan est un hypocrite. En effet, en expliquant à Sganarelle le mensonge qu’il a dit à son père (Acte V, scène 2), il rend hommage à l’hypocrisie: « Il n’y a plus de honte maintenant à cela : l’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le personnage d’homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu’on puisse jouer aujourd’hui, et la profession d’hypocrite a de merveilleux avantages» (V, 2 : 96, l. 31-35). Ici, il valorise extrêmement l’hypocrisie. Il la transforme en vertu puisque l’hypocrisie, à différence de la vertu, est facile à développer, à obtenir, ainsi qu’à soutenir. Par conséquent, il croit que le mensonge est extraordinaire et vraiment nécessaire pour recouvrir sa dégénération. Par ailleurs, en suivant avec le précèdent mentionné, Don Juan ment à son convenance principalement à ses proches : « […] et si j’ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c’est un