Don juan. scène d'exposition
Sganarelle joue le rôle de porte parole de DON JUAN puisque c’est lui qui se charge généralement des affaires courantes (liquider les affaires de son maître, assure le suivi des dégâts causés par les frasques de son maître)
Sganarelle donne ses indications sur son maître en jouant à « Il faut le voir pour le croire » (Thomas l’incrédule).
SGANARELLE étale sa culture devant un Gusman inculte.
Traite DON JUAN de « Pourceau d’Epicure ».
Culture pas très bien maîtrisée. Imite les leçons que son maître lui assène.
Le 2eme rôle de Sganarelle est de dresser le portrait de DON JUAN : caricatural, joue sur les antiphrases. « Si tu connaissais le pèlerin »…
« Le plus grand scélérat que la terre a jamais porté » : Référence explicite à Tartuffe. Orgon idolâtre Tartuffe. Damice crie au scandale, appelle son père. Orgon arrive. D lui dit de chasser l’imposteur qui vient d’essayer de séduire sa femme. Orgon dit à Tartuffe « Ce que je viens d’entendre mon frère, est-il croyable ? »
Tartuffe dit : « Oui mon frère, […], le plus grand scélérat qui jamais ai été ».
Même construction reprise ici par Sganarelle qui désigne ici DJ.
Molière n’est pas dans le camp de DJ.
M attaque les hypocrites, les faux dévots (Utilisent la religion à des fins personnelles, crapuleuses, politiques).
Sganarelle utilise un vocabulaire religieux pour parler de DON JUAN (diable…). Mais dans la bouche d’un ignorant qui mélange tout. Sganarelle reproche à son maître de ne croire « ni ciel, ni enfer, ni loup garou ».
Mélange total entre religion et superstition.
Sganarelle n’est pas le porte parole de Molière.
Ce type de mélange entre religion et superstition est tout a fait comparable a celui que commet le parti dévot qd il accuse Molière de s’attaquer à la religion dans Tartuffe, alors que M n’attaque que les faux dévots Il règle ses comptes en mettant en scène le couple Sganarelle DJ.
Cet amalgame que fait Sganarelle correspond de manière bcp plus