Don juan ♥ tirade de l'amour ♥
Molière est un dramaturge français du 19è siècle. Ici, il s'agit de la tirade de l'amour de Don Juan extraite de l'acte 1, scène 2. Sur près d'une page et demie, le héros défend le plaisir du conquérant des amours comme si l'amour était une conquête guerrière. En quoi la définition de l'amour chez Don Juan renvoie-t-elle à une conquête qui ne finit jamais? En quoi est-ce la clef de toute sa démarche du début jusqu'à la fin de l'oeuvre? D'abord, il défend l'infidélité: l'amour ne rime par avec « constance » jusqu'à la ligne de l.134. Ensuite, il affirme que la nature de l'homme n'est pas dans l'obligation matrimonial (du mariage) mais dans les instincts appelés par les beautés féminines jusqu'à la ligne 152. Enfin, il se compare à Alexandre le Grand, un grand conquérant.
Don Juan commence directement par une interjection qui souligne son désaccord. Il ne conçoit pas d'union durable. L'amour est instable, il y a des amours pour une seule vie. Il pose une pose une question rhétorique où la femme est considérée comme un objet parmi tant d'autres, qui attise le désir. Il parle de renoncement, c'est-à-dire que s'unir à un seul objet c'est en sacrifier beaucoup d'autres. « La belle chose » l.3 qu'est le mariage est un ordre sacré qui au final n'a aucune valeur pour Don Juan puisque il oblige à la fidélité. Or, la fidélité est une mort pour toutes les belles qu'il n'aura pas connue. Il fait l'éloge de l'infidélité comme un acte de la jeunesse devant les tentations féminines. Ensuite, il dit qu'il est sous le charme d'une même beauté que partagent toutes les femmes. Il va jusqu'à dire que la fidélité est une injustice. C'est par ses yeux qu'opère la tentation. Tout ce qui est beau à voir, donne envie d'aimer. Le fondement du plaisir amoureux est dans le changement de vue et d'objet à aimer. Ensuite, il parle de « douceur extrême »