Dopage et sport
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« Le sport a-t-il encore un avenir sans le dopage ?»
Dopage n.m : Fait d’administrer, d’inciter à l’usage, de faciliter l’utilisation, en vue d’une performance sportive, de substances ou de procédés de nature à accroître artificiellement les capacités physiques d’une personne(…)
Et si les performances sportives d’aujourd’hui et de demain n’étaient plus liées qu’à la technologie et plus encore au dopage ? C’est la question que nous sommes en droit de nous poser tellement les plus grandes performances sportives ne sont plus « pures » et « dues au travail ». Le célèbre dicton de Pierre de Coubertin « l’important, c’est de participer » a-t-il déjà eu un sens pour ces athlètes obsédés par la victoire ? En même temps qui pourrait les en blâmer ? « L’éternel second » Raymond Poulidor ? Lui aussi aurait aimé gouter à la victoire un peu plus souvent, et n’a-t-il jamais été tenté par la facilité qu’offre le dopage ?
Tant d’interrogations sur ce sujet, qui fait parler, qui fait débattre, mais qui est interdit.
Il est le premier fléau d’une compétition sportive, quelle qu’elle soit. Il est l’objet de contrôles incessants, et ne croyez pas que cela se résume au cyclisme. Certes, il est, à l’heure actuelle, le sport le plus touché par tout ce qui se rapproche au dopage, mais soyez-en sûr, il n’est certainement pas le seul sport touché. Il en est seulement le plus surveillé car tellement éprouvant. Très peu d’êtres humains peuvent réaliser ce que font les Thomas Voeckler, Andy et Franck Shleck, Carlos Sastre et autre Philipe Gilbert. Le scandale qui a éclatée avec l’affaire Lance Armstrong est là pour nous le rappeler. Comment un homme, normalement constitué, peut-il gagner 7 tours de France à la suite sans une aide extérieure ? L’américain nous avait prouvé à tous qu’il était tout à fait possible de le faire dans les règles. Pendant quasiment une décennie, il nous l’avait fait croire à tous. Puis toutes les suspicions que le monde