Dopage
Outre les morts prématurées de jeunes personnes ou les maladies développées (voir les athlètes féminines de l'ancienne RDA), ces scandales suscitent la crainte des sponsors des grands événements sportifs : ces entreprises prêtes à investir de fortes sommes pour que leur marque apparaissent le plus possible, ne veulent cependant pas que leur nom soit associé à des pratiques illégales.
Pour ne pas effrayer les sponsors, la « loi du silence » s'impose dans les équipes et les médias. Les instances sportives sont également complices :
• les fédérations de nombreux sports renoncent quasiment aux contrôles, celle du base-ball autorisant même le dopage jusqu'à il y a peu de temps, sans parler du culturisme ;
• les fédérations sont curieusement aveugles lorsqu'elles ne remarquent pas les arcades sourcilières saillantes et le menton anormalement fort de certains sportifs, signe d'imprégnation à l'hormone de croissance ;
• il a fallu attendre l'intervention de la police et des douanes au tour de France et d'Italie pour que le scandale du dopage dans le cyclisme éclate au grand jour ;
• aux Jeux olympiques de Moscou, en 1980, ainsi qu'à la Coupe du monde de football de 1998 en France, il n'y eu aucun cas de dopage reconnu ;
• lorsqu'un cas de dopage est trop visible, les fédérations préfèrent écarter le sportif sans vagues après une victoire (Le retrait brutal de Florence Griffith Joyner en pleine gloire et sans jamais avoir été officiellement contrôlée positive laisse perplexe) ;
• une population de 24 000 footballeurs italiens présente un taux à la sclérose latérale amyotrophique (une maladie mortelle) de 45, contre 0,61 cas