Dossier art bac pro esthetique
Dossier d’art appliqué à la profession
Problématique : Pourquoi suis-je aimanté par une odeur opposé à mon caractère ?
Session 2011-2012
L’histoire de l’odeur
Il est un fait indéniable, le sens olfactif est le meilleur sens pour stimuler la mémoire. A chaque odeur on lui attribue une image, un souvenir. Et pourtant il est un fait tout aussi indéniable que durant toutes ces années de cours d’histoire qu’on a bien pu suivre tout au long de notre cursus scolaire, on ne nous a jamais parlé d’odeur. Odeur et Histoire de sont pas vraiment alliés. Pour ma part, si on me dit Histoire, le seul effluve qui puisse me venir à l’esprit est celui d’un gros bouquin tout neuf qui sent encore l’imprimerie mais c’est bien tout.
Il y a pourtant beaucoup à dire sur le sujet… ou à sentir en fait. Soyons clair, la notion d’hygiène d’antan n’était pas vraiment cousine avec la nôtre. Tout le monde sentait fort ! Les remugles étaient un lot du quotidien. Mais ne nous méprenons pas. Les gens du moyen-âge et de la renaissance n’avaient pas le monopole de l’odeur fétide. Loin de là. Tout le monde refoulait mais alors quelque chose de sévère. À tel point qu’aucun d’entre nous, même les plus résistants, n’aurait pu contenir quelques régurgitations spontanées. Le statut social ne prenait alors pas encore en compte l’hygiène, c’est pour cette raison que les relents des estropiés faisant la manche dans une ruelle où se trouvaient les détritus n’avaient absolument rien à envier au Roi de France ou de Navarre.
Comme tout le monde puait, tout puait aussi. La hutte du paysan comme la royale chambre céleste du monarque. Ils avaient un début de sens de l’égalité à l’époque au moins…
Pour la petite histoire, il paraîtrait qu’Henri IV lui-même était connu pour être particulièrement agressif (d’un point de vue olfactif toujours), à en piquer les yeux. Toujours sur son canasson, jamais de toilette, une barbe servant de