Dossier de presse
D'après un dernier rapport de l'Insee, les jeunes issus de l'immigration souffrent trois fois plus du chômage que les autres. Cette inégalité s'explique à la marge par la discrimination, mais tient aussi aux différences sociales.
En matière d'emploi, les descendants des immigrés venus d'Afrique n'ont toujours pas les mêmes opportunités que les autres, (et ce plusieurs décennies après l'arrivée en France de leurs parents ou grands-parents). D'après le dernier rapport de l'Insee sur le sujet, ils souffrent trois fois plus du chômage que les Français "de souche": cinq ans après leur sortie du système scolaire, 11% de ces derniers sont au chômage, contre 29% des premiers.
Les causes de ce phénomène sont souvent délicates à cerner. Compliqué, notamment, d'évaluer la part des discriminations directes. Si elles "existent, leur influence est difficile à mesurer", notent ainsi les chercheurs de l'Insee, prudents, qui jugent qu'au moins 61% de l'écart entre le taux d'emploi des descendants d'immigrés d'Afrique" s'expliquent par les critères du diplôme, de l'origine sociale ou du lieu de résidence.
Les employer on tendance à recruter des "clones" (à eux mm)
"Les discriminations directement fondées sur des motifs raciaux ont considérablement diminué ces dernières années, juge Inès Dauvergne, (responsable expertise diversité à l'association IMS Entreprendre pour la cité, un réseau de grandes entreprises engagées dans la lutte contre les discriminations.) Très peu de recruteurs assument aujourd'hui une position ouvertement raciste ou ne cherchent que des candidats de certaines origines
« Apparemment » Un recruteur se sentirait mieux avec un candidat qui lui ressemble le plus
Les candidats d'origine étrangère ressentent pourtant des discriminations: sur la seule région Ile-de-France, 18% des descendants d'immigrés- rapportent en avoir été victimes, contre 12% de la population globale.