Dossier economie banane
un moteur de l'économie antillaise
De part son étendue en termes de surface agricole, les emplois qu’elle génère et le volume de ses activités, la filière Banane de Guadeloupe & Martinique occupe un rôle majeur dans l’économie globale des deux îles et s’engage sur l’avenir.
Maintenir et développer l'emploi
Parce que les Antilles sont un petit territoire, exposé à de nombreux aléas climatiques et où il est difficile de développer des activités industrielles pourvoyeuses d’emploi, la filière a le devoir de tout faire pour pérenniser et développer l’emploi, c’est à dire :
- garantir un niveau d’activité constant tout au long de l’année quels que soient les conditions de marché ou les aléas climatiques,
- développer les compétences tout au long de la vie des salariés pour leur permettre de progresser dans leur parcours professionnel.
Cette volonté de solidité de la filière assure aux salariés agricoles un emploi sûr toute l’année, car contrairement à de nombreux fruits, la Banane n’est pas le fruit d’une seule saison !
Être un moteur de la dynamique commercial et exportatrice des Antilles
Chaque semaine, un bateau rempli de bananes part vers l’Europe – 250 conteneurs, soit 5 000 tonnes de fruits, c’est-à-dire 27 millions de bananes ! La quantité de bananes expédiée de Guadeloupe et de Martinique est à ce point considérable, qu’elle a contribué à la mise en place d’une ligne de fret Antilles - métropole spécialement dédiée.
Pour convoyer cette production qui représente en moyenne 75% des échanges entre les Antilles et la métropole, un partenariat avec le transporteur maritime CMA CGM a été établi conduisant à cette situation inédite dans le monde. Ce partenariat étroit nous permet également de travailler communément sur les engagements environnementaux.
Cet axe d’échanges commerciaux fonctionne dans les deux sens : une fois déchargé, le bateau repart vers les Antilles avec, à son bord, des produits et denrées