Dossier iconographique thérèse raquin
Affiche du film « Thérèse Raquin » inspiré du roman d'Émile Zola (1953)
Table des matières
Différentes affiches du film et couvertures du livre
– Page 3 : Passage du
Pont-Neuf
– Page 4 : Notre-Dame de Paris
– Page 5 : Partie de dominos du jeudi soir
– Page 6 et 7 : La morgue – Page 8 et 9 : Paris – Page 10 : La barque
Texte d'Émile Zola Thérèse Raquin, 1867
Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du PontNeuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignob
• E. ZOLA, Thérèse Raquin, Ch. 1, 1867.
Texte d'Alexandre Dumas Le Compte de Monte-Cristo, 1844
Laissons le banquier revenir au grand trot de ses chevaux, et suivons madame Danglars dans son excursion matinale. Nous avons dit qu'à midi et demi madame Danglars avait demandé ses chevaux et était sortie en voiture. Elle se dirigea du côté du faubourg Saint-Germain, prit la rue Mazarine, et fit arrêter au passage du Pont-Neuf. Elle descendit et traversa le passage. Elle était vêtue fort simplement, comme il convient à une femme de goût qui sort le matin. Rue Guénégaud, elle monta en fiacre en désignant, comme le but de sa course, la rue du Harlay. [...] Le fiacre prit le Pont-Neuf, et entra, par la place Dauphine, dans la cour du Harlay ; il fut payé en ouvrant la portière, et madame Danglars s'élançant vers l'escalier, qu'elle