dossier illettrisme
Dans le cadre de la licence trois, intitulée Sciences de l’Education, dispensée par l’université Paul Valéry III de Montpellier, nous sommes amenées à réaliser un travail sur une problématique sociale, ayant un rapport avec le français dans l’enseignement. Pour cela, nous avons choisi le thème suivant : L’illettrisme en France.
Etudiantes en Sciences de l’Education, il nous a semblé important de mener une réflexion sur un sujet de société incontournable et universel.
Les conflits, les guerres et les exodes ont provoqué des arrêts de scolarité, des traumatismes psychologiques et des drames familiaux, ayant eu des répercussions non négligeables sur les apprentissages scolaires.
Ces premières difficultés d’apprentissages infantiles finissent par s’ancrer à l’âge adulte et on constate que plus de trois millions de Français sont mis en difficulté par des situations anodines de la vie quotidienne. Certains actes simples : faire un chèque, écrire une liste de courses, lire le bulletin scolaire de son enfant, chercher sa route sur un plan, suivre un mode d’emploi ou une consigne de sécurité sur son lieu de travail, deviennent impossibles aux personnes illettrées.
En quoi peut-on dire que l’illettrisme traduit un malaise dans le système éducatif et plus largement dans la société ?
Le travail que nous allons vous présenter s'articule autour de trois grands axes. Après avoir étudié le contexte de l’illettrisme, nous en expliquerons les causes et les conséquences puis nous développerons les solutions mises en œuvre pour lutter contre ce handicap.
I] Contexte général de l’illettrisme
L’article premier de la Déclaration Mondiale sur l’Education, datant de mars 1990, précise que « Toute personne – enfant, adolescent ou adulte – doit pouvoir bénéficier d’une formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux. Ces besoins concernent aussi bien les outils d’apprentissage essentiels (lecture, écriture, expression orale, calcul) que les contenus