Dossier partiel de géographie sur l'italie
L’Italie est un des pays de l’Union européenne les plus favorables à cette organisation, dans le sens où le taux d’Italiens pensant « qu’appartenir à l’Union européenne est une bonne chose » atteint entre 60% et 80%, avec une moyenne européenne à 45-50% (Source : Eurobaromètre). C’est aussi le pays où la masse populaire souhaite le plus que l’UE prenne un plus grand rôle dans les années à venir. Présente dès le Traité de Rome, c’est un des membres fondateurs. On peut définir la position de l’Italie par rapport à l’UE en fonction des différents gouvernements qui l’ont dirigé. Dans la démocratie italienne d’après 1945, on distingue deux périodes. La première va de 1945 à 1993, et voit la domination des partis communiste, socialiste et Démocratie Chrétienne. Elle est marquée par une tradition européiste de fondateur, supportant l’UE plus que tout autre dans tous ses projets. Cependant, après l’opération « mains propres » qui a nettoyé les partis de la corruption, ce système s’est écroulé à cause de la trop forte implication dans les scandales des principales forces politiques. Dans « l’après 1993 », une multitude de petits partis ont vu le jour, le système électoral a été entièrement réformé, et le pouvoir est passé à une coalition de centre-gauche, « L’Olivier », après un intermède berlusconien. Cette coalition n’a pas changé les orientations de l’Italie pour sa politique européenne, mais sa défaite en 2001 face à la Forza Italia de Silvio Berlusconi change la donne car ce dernier n’a pas les mêmes positions face à l’Union Européenne. Tout en restant favorable à l’UE pour ce qu’elle est, le nouveau gouvernement s’oppose à de nombreux projets de lois. Nous allons ici parler des plus importants. Tout d’abord, en décembre 2001, le gouvernement Berlusconi s’oppose à la modification de la loi sur le mandat d’arrêt européen, que les autres pays voulaient voir s’étendre à 32 autres chefs d’accusation dont ceux de fraude