Les Machines de l'île.

Un patrimoine n'existe pas en soi, il est une œuvre collective, fruit d'un travail de mémoire. Fabriquer un patrimoine c'est reconnaître une valeur à un passé, faire de ce passé un présent, et lui donner un avenir. Les Machines de l'île sont un patrimoine de Nantes puisqu'elles reconnaissent la valeur de l'histoire industrielle de la ville, et s'inspirent d'artistes tels que Léonard de Vinci, ou Jules Verne. Aujourd'hui, ce patrimoine renouvelé permet une activité

I. L'île et ses machines.

Le projet des Machines de l'île s'inscrit dans le projet plus global de l'île de Nantes :

A. L'île de Nantes.

Les quais de l'île de Nantes et leurs anneaux de Buren.
Le projet de l'île de Nantes est une prise en compte du patrimoine du 20ème siècle. IL a été déclenché par plusieurs phénomènes :

Tout d'abord la mobilisation d'associations en 1989 contre la démolition de la gare de l'État :
La gare de l'État en 1903.

La gare de l'État (ou Nantes-État) est une ancienne gare ferroviaire de Nantes située sur l'île de Nantes, qui comme son nom l'indique était le terminus nantais du réseau de l'État. Ayant perdu son activité "voyageur" en 1959 au profit de la même Gare d'Orléans (devenue «Gare de Nantes»), Nantes-État fut alors dédiée au fret. Le bâtiment gardera son activité administrative et commerciale jusqu'en 1980, date à laquelle celui-ci sera définitivement fermé.

La Maison des Syndicats.

Menacée de destruction, la partie centrale de la Gare de l'État a été considérée comme un patrimoine nantais à sauvegarder dans le cadre du plan de restructuration urbain de l'île de Nantes. La Gare de l'État a été retenu comme lieu significatif de la lutte syndicale : la Maison des Syndicats.

Puis l'initiative de la récupération de l'usine LU par le Lieu Unique :

Photographie de l'usine LU en 1910.

Le lieu unique en 2010.

La biscuiterie Lefèvre Utile de Nantes a été recyclée en un centre culturel, le Lieu Unique, où se trouvent