Dossier sur la ferme des animaux : l'humour
Les animaux sont tantot défavorisés et reprennent les caractéristiques d’un « animal » et tantot sont favorisés et donc humanisés.
D’un coté , les animaux sont défavorisés, ils sont décrits de manières péjoratives. On peut donc citer la stupidité exagérée des moutons qui ne cessent de répéter le slogan qu’ils ont appris ou plutot que les cochons leur ont fait aprrendre ; c’est un slogan qui empeche les autres animaux à négocier les modifications favorisants les cochons , prenons comme justificatif l’extrait suivant de la page 97-98 : « Tout effrayés qu’ils fussent, certains animaux auraient peut-etre bien protesté, si à cet instant les moutons n’avaient entonné leurs bêlements habituels : Quatrepattes, oui ! Deuxpattes, non ! Et ils bêlèrent plusieurs minutes durant, et mirent fin à la discussion. ». De même, Malabar, le cheval qui travaille très dure est décrit comme étant quelqu’un d’analphabète, mais aussi quelqu’un de très sot qui n’arrive pas à apprendre plus de 4 lettres de l’alphabet : « Malabar n’allait pas au-delà de la lettre D […] » (page 39). Finalement, l’exemple le plus évident est celui des chiens, qui ne sont autres que des gardes, pour ne pas dire serviteurs de leur chef Napoléon. En effet, ils agissent comme des « bêtes sauvages » , citons un des maints exemples le montrant : « La nuit quatre chiens montèrent la garde autour de son lit, un à chaque coin… » ( page 103) ; « Et quand Napoléon lâche les neuf molosses de sa garde » (page 112).
D’un autre côté, les animaux sont tout de même décrits de manières mélioratives, car ces derniers ne sont pas des animaux ordinaires. Nous remarquons quand même qu’ils parlent, chantent, et pour les cochons, s’habillent, marchent, mangent à table et dorment dans un lit. Entamons le