L'Afrique et le Sida

L'épidémie du Sida a été détectée, il y a une trentaine d'année en Amérique, en particulier chez les homosexuels. Au fil du temps et des recherches, on s'est rendu compte que ce virus s'était déclaré en premier lieu en Afrique de l'Ouest. D'ailleurs, c'est dans cette région et même plus dans toute l'Afrique subsaharienne que l'épidémie est la plus forte et la plus meurtrière. Il s'agit de la première cause de mortalité en Afrique, selon une étude de l'OMS de 1999. En effet, comme le précise Anita HARDON, « sur 37,8 millions de personnes séropositives ou malades du sida dans le monde, environs 25 millions vivent dans cette région en 2004 » (HARDON, 2005: 661). Les habitants de cette région semble, à priori, plus vulnérable au VIH, les enfants et adolescent compris.

De ce fait, dans les années 1990, de nombreux projets ont vu le jour dans ces pays, ayant tout d'abord pour but le développement de cette région du monde mais aussi d'essayer de limiter le problème de la transmission du virus. On a commencé à voir apparaître la mise en place de politiques publiques de prévention qui tentent d'instaurer certaines règles. Celles-ci passent par l'abstinence sexuelle, la fidélité, l'usage de préservatifs ainsi qu'en privilégiant l'allaitement au biberon pour éviter la transmission par le lait maternel. Ce sont en général des membres de l'Église catholique qui prône les deux premiers alors que la dernière possibilité est en général refoulée par eux. Ces politiques de prévention touchent essentiellement les adolescents, les travailleurs sexuels et les chauffeurs routiers, qui sont soit la nouvelle génération qui pourra instaurer une nouvelle façon de faire soit les populations les plus à risque.
Puis des projets de lutte contre les MST ont commencé à voir le jour en Afrique subsaharienne, financés par de grands organismes internationaux qui ont vu quels problèmes pouvaient engendrer cette épidémie (stabilité entre les pays mise à mal: « Kofi ANNAN,