Résumés des chapitres
Chapitre I

A bord de l’avion, Fabien et son équipier ramènent un courrier de la Patagonie vers Buenos Aires. Ce pilote maîtrise son avion, il se sent bien dans cette machine (qui devient presque humaine, il le compare à une chaire vivante) qu’il connaît par cœur. Tout d’abord, il éprouve un attachement vis-à-vis de la terre et lorsqu’il aperçoit un minuscule village en bas, il a un sentiment de possession et de conquête et souhaiterait rester dans ce ciel : « Fabien eût désiré vivre ici longtemps, prendre sa part d’éternité ». Il se compare à un berger qui voyage de troupeau en troupeau, des villages contenant des vies humaines, pareilles à des constellations qui sont pour lui une carte terrestre et le relie à la terre. Déjà, à travers ce chapitre, on devine que voler dans un avion est quelque chose de très spécial, presque magique. On sent bien que Fabien fait corps (il ne fait qu’un) avec son avion.

Chapitre II

L’auteur nous emmène à Buenos Aires, au centre d’atterrissage, là où Rivière qui est le responsable du réseau de l’aviation attend les trois avions en provenance du Chili, du Paraguay et de la Patagonie.
On apprend que ce personnage travaille depuis un moment (quarante ans) dans l’aviation et qu’il attend avec impatience et doute les avions. En effet, l’aviation est un terrain encore inconnu au monde, il ne sait donc pas si tout se déroulera sans problèmes. Il se demande ce qu’est sa vie, il se dit qu’il vieillit.
Dans ce chapitre, on apprend encore que Rivière ne travaille pas seul, le contremaître Leroux est présent pour cet atterrissage. A la fin du chapitre, ils entendent l’arrivée de l’avion du Chili.

Chapitre III

L’avion du Chili, dirigé par le pilote Pellerin atterrit enfin. On rencontre alors ce pilote, qui ne semble pas réaliser qu’il est enfin sur la terre ferme (il ne bouge pas de son avion dans un premier temps). Il aimerait bien insulter ceux qui ont eu le confort d’être restés sur terre, sans la