Douter de tout ?

1781 mots 8 pages
« Le doute n'est pas permis », « cela ne fait aucun doute », « dans le doute, abstiens toi ». A travers ces trois exemple, on peut se rendre compte que le langage populaire offre sous forme d'aphorisme et de dictons, une vision plutôt effrayante sur le concept du doute. Il est tout a la fois objet de méfiance et de prudence mais aussi de certitude quant à ses conséquences. Le doute est un acte de l'esprit qui consiste à refuser d'acquérir certaines réalités. Il se distingue pas la descision, c'est donc un acte intellectuel. En outre, l'esprit est capable d'acquiescer ou de nier face à n'importe quel contenu, on peut donc douter sans raison. La conscience désigne la connaissance plus ou moins clair que nous avons de nos sentiments ou de nos actes, mais également la connaissance de leurs valeurs morales. Il convient de distinguer l'aspect strictement psychologique de l'aspect moral de la conscience. La conscience peut alors être considérée comme principe, sujet absolu et condition de toute expérience possible, ou bien comme effet, résultat de multiples déterminations non conscientes. Le doute apparaît alors d'emblée pour beaucoup, comme une notion devant être utilisée avec précaution et clairvoyance. Il peut vite devenir dangereux pour l'ordre établi, inquiétant pour la société, déstabilisant pour l'individu. Or, opposé au dogme et à la croyance, le doute est est au contraire, pour les philosophes, un élément constitutif de la pensée humaine; par ses questionnements, ses interrogations, ses critiques, il permet le développement de nouveaux savoirs, de nouvelles théories, de nouveaux champs d'exploration. Comme le dit Descartes: « Le doute, l'erreur, les pensées, sont des épreuves de mon existence ». Il s'agit d'un doute théorique. Il est soumis à l'appréciation morale, si bien qu'il est interdit de douter de certaines choses. On doit même pouvoir douter de certaines choses, plus que d'autres. Il contribue ainsi à éviter un certain conformisme intellectuel, politique

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