Douter, faiblesse ou puissance de l'esprit ?
Cependant, nous pouvons aussi volontaire instaurer le doute en nous lorsque nous nous rendons compte d'une faiblesse dans nos connaissances qui entraînerait une erreur de jugement. Dans ce cas, le doute serait un instrument qui nous empêcherait de nous complaire dans nos préjugés.
Une question se pose donc, le doute est-il une faiblesse intellectuelle et morale qui refléterait notre ignorance et notre impuissance ou au contraire est-il un instrument qui nous permettrait de reformer nos pensées ? Est-il la marque de notre impuissance ou la condition de la manifestation de la liberté de l'esprit ?
I. Le doute, une faiblesse sur le plan de la connaissance et de la moralité.
1. Le doute est le produit de l'ignorance
De nombreuses situations sont susceptibles de nous faire douter. En effet, lorsque nous ne sommes pas certains de la date d'un événement ou encore lorsque nous mélangeons certains mots de vocabulaire dans une langue étrangère, nous doutons.
Le doute est donc le produit de l'ignorance et de l'oubli, il révèle certains défauts ou imperfections.
Le doute est le témoin d'une faiblesse intellectuelle ou culturelle. Pour nous en libérer, nous devons nous emparer de connaissances qui nous permettraient d'affirmer la vérité.
Ainsi, en tant qu'être imparfaits, nous avons tous des faiblesses dans nos connaissances qui nous conduisent au doute.
2. Le doute paralyse l'action
Le doute est un état d'esprit opposé à celui de l'affirmation de la vérité et empêche l'action, il la paralyse. A force de doute, nous repoussons la décision que nous