Douze leçons d'histoire
Bibliog. :
Eugen Kogon, Hermann Langbein, Les Chambres à gaz, secret d’Etat, Paris, Seuil, 1987
Pressac J-C, Les crématoires d’Auschwitz, la machinerie du meurtre de masse. Paris, CNRS,, 1993
Histoire liée à la définition identité française : le monde politique fait l’amalgame, définit sa place, ne la néglige pas car enseignée aux futurs adultes/ citoyens, pense qu’elle fabrique une identité nationale.
Cependant, pas une généralité : aux E-U sur le cycle complet d’un élève américain (de 6 à 18 ans), l’histoire étudiée une seule année pourtant le patriotisme très important aux E-U. p.16
Enseignement de l’Histoire prend de la place en France :
- 1818 enseignée au lycée
- 1830 : agrégation (supprimée de 1853-1860 durant l’empire autoritaire), devient une affaire de professionnelle, non plus de lettres classiques, permet de former des personnes à la rigueur historique et de diffuser la méthode au sein de manuel
- 1880 : primaire
Mais histoire est politique : car enseigne que les régimes changent ! Donc mythe de la neutralité politique car peut aussi enseigner l’amour du trône ou sa critique. p.22
Une histoire au XIXe avant tout littéraire, des Guizot, Michelet, Quintet, Tocqueville …. : fresque historique, même si Michelet défend une utilisation des archives (qu’il survole), permet de captiver un public en parlant d’évolution du peuple (Guizot)/ du pays (Michelet), bref une histoire sociale et politique.
Fin XIXe siècle, place des savants après les littéraires : Renan (1823-1892 : ), Taine (1828-1893 : place histoire sur même plan que les sciences naturelles dans la méthode : dépend du milieu géo, raciale et le temps pour expliquer les faits : auteur de Les Origines de la France contemporaine)
Place de la Révolution centrale dans réflexions des historiens : amène question sociale et politique. Par leurs interrogation sur les divisions et les luttes