dqeD
En examinant les structures grammaticales et leurs effets de sens : choix des pronoms, des déterminants du nom ; choix du type de construction : nominale, affirmative, exclamative, interrogative ; choix des épithètes : souci de caractérisation, valeur méliorative ou péjorative ; choix des modes verbaux : impératif = prière ou volonté de pression sur autrui ; subjonctif = doute, mode du sentiment ou de la pensée, temps : présent de narration, de vérité générale, imparfait de durée ou de répétition passé simple d’action soudaine qui ne se répète pas ; choix du style direct, indirect, indirect libre… Hypotaxe ou parataxe…
On peut noter tout ce qui renforce l’indétermination. « Un » répété, repris par des démonstratifs qui renvoient à cette imprécision.
Choix d’épithètes péjoratives.
Présent qui a des allures de présent d’énonciation (une action contemporaine du lecteur), mais aussi un présent de vérité générale qui marque l’intemporalité du propos.
Utilisation importante des deux points qui renforce la parataxe. Voltaire veut nous montrer dans la rencontre brutale des propositions que l’enchaînement des faits est sans raison, soumis à l’arbitraire du pouvoir princier.
3e lecture : étude des images
Étude des comparaisons explicites, des métaphores, métonymies et synecdoques, hyperboles, litotes… Quels sont les effets qu’a voulu produire l’auteur en employant telle ou telle figure de rhétorique ?
Les soldats mercenaires comparés à des moissonneurs.
4e lecture : étude des sons et des rythmes (surtout dans les poèmes mais pas exclusivement)
Étudier le rythme : le choix du mètre, les accents, la cadence, mouvement ascendant ou chute, la place de la césure, la présence d’enjambements, de rejets, de contre-rejets…. Analyser les effets produits.
Nombreux rythmes binaires qui évoquent l’affectivité, le mouvement, le déchaînement des passions.
Deux exemples de rythme ternaire