dracula
En premier lieu, il ne pourrait y avoir critique, selon moi, sans d’abord aborder l’intrigue et le rythme. Si l’on contemple d’un œil objectif l’ensemble du livre, on constate que les évènements s’enchaînent avec une facilité toute logique ce qui apporte, au lecteur, apriori, une compréhension et un bouquinage fort agréable. Mais les moments importants du récit se déroulent trop lentement pour garder l’esprit de ces mêmes lecteurs attentif d’un bout à l’autre du roman. De plus, puisque c’est un livre qui ne date pas d’hier et, qui plus est, a marqué suffisamment la littérature pour être encore de nos jours connu, on a l’impression qu’il manque d’originalité. L’idée de départ donne lieu à une fin relativement prévisible, gâchant la chute finale. En réalité, la trame du livre a été fréquemment reprise et rend ainsi les rebondissements peu surprenants. Je pense que lorsqu’il a été écrit, le roman devait être particulièrement innovateur, mais, de nos jours, ce qui nous amène à l’apprécier est davantage dans son écriture, le style de l’auteur et le niveau de la langue qui est plus recherché que le roman moyen.
Pour donner suite, justement, l’écriture du roman est conçue avec un langage du 19e / 20e siècle. Les phrases et leur structure apportent au livre une autre dimension plus réfléchie puisque dans certains contextes les passages sont construits de façon radicalement différente au langage courant; notamment en ce qui a trait au personnage du docteur. Or, ce protagoniste est le personnage qui, au niveau de l’intrigue, fait le plus progresser l’histoire, autrement dit celui qui apporte le plus d’explication lors de long laïus. Il reste, toutefois, aisé de comprendre l’histoire. La manière