dre kirieg
Deux d’entre eux ont de fausses machoires en métal (dont l'une porte l'inscription "Prothese Marke: Dix, ce qui peut signifier qu'Otto Dix s'identifie au personnage), l’un n’a plus d’oeil et son visage est déformé du fait qu’il lui manque un bout de chair.
Le personnage de droite porte le croix de fer allemande sur son vêtement. C'est une décoration qui récompense la bravoure des soldats. On peut donc supposer qu'il n'est pas antimilitariste mais plutôt fier d'avori combattu. Le personnage vu de face n’a plus de peau autour du cou, tandis que son voisin possède un tube sortant de sous son oreille manquante, sorte d’appareil auditif.
La pièce est plutôt sombre. Sur le sol, le marron va en se dégradant et finit par se confondre dans le noir. Les cartes à l’inverse sont blanches, très claires. Les couleurs assez claires des personnages les mettent en valeur. Cette technique est celle du clair obscur déjà utilisé par Caravage ou La Tour par exemple...
La scène est très en désordre, des membres tels que des bras ou des jambes sont dans tous les sens, comme si les personnages étaient désarticulés. Il n'y a pas de valides dans le tableau. Nos anciens combattants semblent coupé du monde
Ce tableau nous montre les horreurs de la guerre. En effet, les personnages sont tous blessés, ils ont des prothèses à la place des machoires, des jambes etc … Pourtant, ils sourient. La guerre retire toute humanité aux combattants. Ces hommes sont coupés du monde. Ils sont exclus de la société car ils font peur.