Droit à la différence
Droit à la différence et égalité
Introduction :
- Selon l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celles de leur vertus ou de leurs talents ».
- L'article 2 de la Constitution actuelle énonce "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances".
- A la lecture de ces deux seuls articles, aussi fondamentaux soient-ils, nous pouvons dire que le droit à la différence est un droit consacré dans notre République. La différence, sauf lorsqu’elle est objective, ne doit pas donner lieu à des différences de droits. Il ne peut donc y avoir de discrimination négative.
- Cependant, la société a redécouvert, suite aux émeutes des banlieues des mois d’octobre et novembre 2005, que ce phénomène existait bel et bien. Le débat récent sur le mariage gay également mais d’un autre point de vue.
- Plutôt que de nous poser la question du « droit à la différence », posons-nous plutôt celle du « droit à la différence des droits ». ➢ La différence doit-elle donner systématiquement un droit à la différence des droits ? Quelles pourraient en être les conséquences sur les valeurs de la République ? - L’étude de ces questions nous amènera non seulement à analyser les notions de justice sociale et d’équité, mais aussi à discuter des risques liés au communautarisme.
1) Justice sociale et principe d’équité 1.1) Les effets positifs : vers l’égalité des chances 1.2) Les effets pervers : une porte d’entrée pour le communautarisme
2) Multiculturalisme et risques du communautarisme 2.1) Le Multiculturalisme et le communautarisme politique 2.2) Les risques du