Droit à polluer
Or, depuis le début de la Révolution industrielle, la concentration de nombreux gaz à effets de serre a fortement augmenté dû notamment au développement des activités humaines et de leur rejet massif. Ainsi, l’émission de ces gaz à effet de serre participe largement au réchauffement planétaire ; c’est ce que l’on nomme une externalité. Une externalité est une défaillance du marché et désigne une situation économique dans laquelle un acte de consommation ou de production d’un agent à un effet direct positif ou négatif sur la situation d’un autre agent. Une externalité positive correspond à l’effet d’un agent qui procure une amélioration du bien-être de l’autre agent. Une externalité négative, quant à elle, est l’action d’un agent qui diminue le bien-être d’un autre agent. L’émission de gaz à effets de serre produite notamment par les activités humaines cause un dommage, la pollution, aux autres agents économiques ; c’est une externalité négative puisque l’effet d’un agent détériore le bien être des autres agents.
Ainsi, afin de limiter ces externalités, l’accentuation de l’effet de serre et la hausse des températures à la surface de la terre, des politiques de réduction ou de limitation d’émissions de certains gaz à effet de serre ont été mises en place au niveau international
Les externalités négatives conduisent les marchés à produire plus que l’optimum social. Il faut donc internaliser ces externalités en amenant les acheteurs et les vendeurs à intégrer les conséquences de leurs décisions. L’Etat peut alors intervenir de deux manières : il peut adopter une attitude autoritaire et imposer des règles