Droit Administratif
C) L'exclusion partielle des circulaires.
Les circulaires sont des instructions adressées par les chefs de service au personnel dont ils ont à diriger l'action. Arrêt Jammart, où il est question d'édicter pour les chefs de service des actes à caractère réglementaire.
Les circulaires ont pour but d'éclairer le personnel sur la manière de travailler et ainsi d'encadrer l'action des subordonnés.
La question qui se pose sur leur nature juridique : interne à l'administration ne faisant pas grief pour un REP ou s'agit-il d'AAU faisant grief. On à plutôt penchait pour la première solution, le procédé même des circulaires concerne le chef de service qui l'édicte et les agents publics qui en sont les destinataires. Dès lors, il s'agirait d'un document interne à l'administration, n'affectant pas les droits des administrés. C'est la raison pour laquelle on à put considérer que les circulaires étaient des actes internes à l'administration et dès lors, comme les mesures d'ordres intérieurs, les actes non décisoires et des actes insusceptibles de recours.
Les choses ont évoluées. On à pu constater que les chefs de service profitaient du procédé de la circulaire pour faire figurer dans celle ci les articles des dispositions qui avaient un impact sur les administrés, susceptibles d'affecter le droit des administrés. Le juge administratif n'a pu que constater que le statut des circulaires était plus ambivalent, le JA à pu constater qu'au sein des circulaires, il pouvait y avoir des dispositions faisant griefs aux administrés, ajoutant du droit, dépassant le stricte cadre administratif concerné. Le JA à essayé d'identifier un critère pour savoir si une circulaire faisait ou non grief.
Deux critères :
CE Assemblée 1954 « Notre Dame du Kreisker » : le CE avait à ce prononcer sur une circulaire édictée par le ministre de l'éducation nationale pour les établissements privés d'enseignement secondaire. Cette circulaire était-elle susceptible d'un REP ?