Droit bancaire
INTRODUCTION
Nous sommes à l’ère de la banque, où les banquiers ont connu leur heure de gloire jusqu’en 2007 (date de la crise financière). Ces banques aujourd’hui sont des intermédiaires de l’économie car celle-ci est capitaliste, elle repose sur des sommes d’argent. Ouvrage : les aspects juridiques du capitaliste moderne, de RIPPET. Il écrivait dans vers 1951 « cette puissance des banquiers, nul ne la détruira si on ne détruit le régime lui-même » ; ceci affirmait que le régime économique ne pouvait se passer des banques. Il s’agissait d’une vision réaliste, il ajoutait, « qu’on a donné aux hommes une propriété qui n’est qu’une créance, rien d’étonnant dès lors, à ce que ces créances donnent lieu à des spéculations qui étaient autrefois réservées au commerce. Cela signifie que chacun se croit propriétaire de ce qu’il a en possession, mais en réalité il n’est pas propriétaire de ces biens, le véritable propriétaire, c’est celui qui a octroyé le prêt à cet achat, càd la banque et pour la banque, cette maison, cette voiture etc, ne sont que des créances. Pour l’acheteur, ce ne sont que des dettes. Ca sera sa propriété le jour où il aura fini de payer. Si les dettes ne sont pas payées, la banque va saisir les biens.
Ces propos débouchent sur une analyse intéressante qu’il fait, dans laquelle il traite du rôle de la démocratie, et il en vient à la conclusion suivante, que finalement, la démocratie qui préfère la richesse mobilière à la richesse terrienne, c’est le capitalisme. Au nom de l’égalité, on propose au plus défavorisés d’avoir autant que les plus riches mais le problème, c’est que par définition, les plus défavorisés n’ont pas les moyens d’avoir ce qu’ont les plus riches mais par le jeu du capitalisme, on a permis grâce au système bancaire d’accéder à des richesses auxquelles elles n’auraient jamais pu accéder. C’est un bien mais au final certaines personnes peuvent se trouver surendettées. En réalité, c’est la démocratie qui sert le