Droit civil IV Successions et libe ralite s Semestre II copie
(Successions et libéralités)
Généralités :
Bien sûr, on doit bosser avec le Code. Sachant qu’il y a eu des réformes importantes en 2001 et 2006, il faut bien prendre garde à la date des jurisprudences, et des textes – les anciens étant souvent présents –.
Les bouquins Précis Dalloz et celui de Brenner et Malaurie sont recommandés.
L’examen, à l’écrit, ça sera soit un sujet pratique transversal, et un sujet pratique qui sera nécessairement plusieurs cas pratiques + une note d’arrêt (qui n’est pas un commentaire d’arrêt ! On s’y entraînera en td).
Pour l’examen oral, la liste des sujets sera donnée en fin d’année.
Le galop d’essai, ça sera une réplique de l’examen. La note d’arrêt, ça n’est pas un commentaire, ça ne dépasse pas deux pages ! Cette épreuve est de nature à montrer notre aptitude à lire un arrêt et à le comprendre. Et si on a un arrêt ambigu, il faut le dire : « on peut comprendre ça, on peut comprendre ça, mais on ne comprend pas ». Si on a une erreur apparente, idem, il faut le dire ! C’est en gros une revue de presse, quoi.
En fin de compte, on s’inscrit dans la suite du cours de régimes matrimoniaux, dans un ensemble qu’on appelle le droit patrimonial de la famille.
Le mot successions est pris dans deux sens.
Au sens propre, c’est la transmission des biens d’une personne du fait de sa mort. Dans ce premier sens, la succession est un mode d’accession à la propriété : c’est pourquoi les successions sont incluses au livre III du Code civil, dont le premier article (711) prévoit que la propriété des biens s’acquière en premier lieu par succession. Mais dans ce sens, il faut préciser que la succession est un mode d’acquisition à cause de mort, dont l’auteur est le défunt, que l’on appelle communément le de cujus (« is de cujus successione agitur »), et l’ayant-cause est l’héritier (s’il est désigné par la loi), le légataire (s’il est désigné par le testament du de cujus) ou institué contractuel (s’il est désigné par un contrat