Droit consitutionnel
1969 avec la démission de De Gaulle jusqu'à l'annonce de Mitterrand.
Période de consolidation de l'absolutisme puis d'hésitation avec V. Giscard-D'Estaing qui ne remet pas en cause l'absolutisme puis une période d'apogée.
a- La consolidation du présidentialisme : Georges Pompidou (1969-1974)
Au début de 1969, Pompidou se rend à Rome et dit qu'il compte se présenter aux élections présidentielles.
Affaire de discorde à l'automne 1968 entre DG et Pompidou : affaire Marcovic. Pompidou a quitté son poste de premier ministre, le corps de Marcovic est découvert, cet individu plutôt louche venait du milieu et pratiquait du chantage notamment auprès des acteurs tels Alain Delon et une rumeur court selon laquelle le défunt aurait participé à des orgies et la femme de Pompidou y aurait aussi participé. Des photos nues d'elle ont circulé, c'était des fakes et De Gaulle n'a pas du tout soutenu Pompidou durant ce moment difficile.
Pompidou est élu le 15 juin 1969 Président de la République avec 58,2% des suffrages exprimés. Il n'est pas un homme politique classique puisqu'il est agrégé de lettres, banquier, membre du Conseil Constitutionnel et surtout Premier ministre de 1962 à 1968. Aussitôt élu, il se présente comme l'héritier de la tradition Gaulliste et ne manque pas de rappeler publiquement qu'il est à la fois arbitre et premier responsable national. Néanmoins, il lui manquait la dimension historique qui avait permis à DG de l'emporter sur toutes les autres personnalités politiques qui lui faisaient face. La réussite de Pompidou sera celle de la normalisation du présidentialisme. Il va le rendre ordinaire pour des temps ordinaires et le détacher de la figure gaullienne de l'homme d'exception. De Gaulle était l'homme des temps de crise. Pompidou sera un Président « normal ». Pour cela, il fallait qu'il obtienne à la fois l'acceptation des parlementaires et la soumission du Premier ministre. Le Président a