Droit constitutionnel l1
Introduction
A – définition de l’Etat de droit
Il peut être définit comme celui dans lequel tout les organes de l’Etat et de manière plus générale toute les personnes publics ou privées sont soumises au respect de la règle de droit. Cette description s’oppose à l’Etat dans lequel les autorités publiques et en particulier le souverain peuvent faire tout ce que bon leur semble.
Cet Etat de droit suppose la reconnaissance d’un certains nombre de droit et libertés fondamentaux : liberté individuelle, présomption d’innocence, liberté de religion, droit de grève etc. Tout dépend du degré hiérarchique de ces droits et libertés dans l’ordonnancement juridique.
A la forme ancienne de l’Etat de droit légal se substitue aujourd’hui une forme beaucoup plus achevée qui est l’Etat de droit constitutionnel. Que signifie ce changement ?
L’Etat de droit l’égal : celui dans lequel les droits et libertés obéissent à un régime légal essentiellement définit par la loi. C’est-à-dire que dans son exercice le pouvoir législatif ne doit respecter aucune règle supérieure. Toutes les autorités publiques devront respecter la loi mais le législateur, lui, ne devra respecter aucune règle juridique supérieure. Le législateur peut alors faire ce qu’il veut.
Ex : en GB, le parlement peut tout faire. Grande marge de manœuvre. En France, la IIIème République est l’exemple type d’un Etat de droit légal, le parlement pouvait tout faire sans contrôle. Egalement la IVème République.
L’Etat de droit constitutionnel : il diffère de l’Etat de droit légal car le législateur doit respecter la norme fondamentale c’est-à-dire la constitution. C’est ce qu’a dit le Conseil Constitutionnel dans plusieurs de ces décisions : « la loi n’exprime la volonté générale que dans le respect de la constitution. », 85-197 DC. On a un étage supplémentaire : la