Droit de la famille
DROIT DE LA FAMILLE
La famille ne se passe pas du droit, aucun des faits naturels qui l’intéressent n’échappe à la règle juridique, et particulièrement au droit civil. La notion de famille recouvre tant celle qui est fondée sur le mariage que celle qui est fondée hors mariage soit selon un contrat, le pacs, soit en union de fait comme le concubinage. La famille entraîne la notion de filiation. C’est ainsi que nous verrons la filiation biologique dans le mariage, la filiation biologique hors mariage, et la filiation juridique fondée sur un acte juridique, c’est l’adoption. Si le droit de la famille précise comment se forme les liens familiaux, il appréhende aussi et en en définissant les causes et les conditions, en en aménageant les procédures, comment ces liens familiaux se relâchent et se dissolvent : ce sera la séparation de corps et le divorce. L’objet essentiel du droit de la famille est la pathologie familiale car c’est à l’occasion du conflit familial qu’est mis en jeu l’existence du lien juridique. C’est pourquoi d’ailleurs le droit du divorce est plus abondant que le droit du mariage. Le droit de la filiation, de la même façon, révèle que les actions en justice relatives à la contestation ou à la revendication de la filiation, recèlent un nombre important de règles juridiques qui président à l’établissement de la vérité de la filiation.
Chapitre 2 : les caractères du droit de la famille
Il se caractérise essentiellement par trois aspects. Il est inter normatif, il est mouvant, et il est impératif. Tout d’abord il est inter normatif, c'est-à-dire qu’il se situe à un carrefour de plusieurs influences : celle de la morale, celle des mœurs, et celle de la religion. Actuellement le mariage est laïcisé dans notre pays, toutefois la religion continue malgré tout de l’imprégner. En effet le juge sera parfois amené à prendre en considération les convictions religieuses des