Droit de la famille
Références bibliographiques : François Terré et Dominique Fenouillet – La famille ; Manuel de Mallauri et Fulchiron ; Manuel de Bénabant + manuel de Jean Carbonnier ancien donc pas pour travailler, mais à consulter.
Introduction
Tout d’abord, il s’agit de s’interroger sur la famille, ce qu’est la famille. La famille est une notion et une réalité essentielle, et nos contemporains ne cessent de la présenter comme une priorité. Pourquoi cet attachement ? Sans doute parce qu’elle est liée à la vie et à la mort. Aussi sans doute car dans une société qui est considérée à tord ou à raison comme de plus en plus rude, la famille apparait comme un lieu d’épanouissement personnel. La famille est essentielle aux yeux de nos contemporains, mais il faut savoir qu’elle l’a toujours été. La famille recouvre un certain nombre de réalités : sociologiques, économiques mais aussi juridiques.
D’un point de vue sociologique, il faut savoir que le groupe familial se rencontre dans toutes les formes de la vie sociale, dans toutes les sociétés, et même dans les sociétés dites « primitives », le groupe familial avait une importance considérable, beaucoup plus marqué qu’aujourd’hui. Les tribus, étant elles-mêmes constituées de familles, et un phénomène important. L’Etat va de plus en plus prendre en charge les individus de sorte que l’on va assister à ce qu’on appelle une dissémination du groupe familial. Le lien n’en demeure pas moins fort, même s’il a évolué.
D’un point de vue économique, la famille constitue une unité économique importante. Elle peut être une unité de production. Là encore, il s’agit d’une dimension essentielle dans les sociétés dites primitives. Cette dimension de la famille comme unité de production tend à s’affaiblir, même si elle est encore marquée lorsque les parents ont une activité commerciale, agricole, artisanale, où l’entraide familiale est importante. Au-delà de cette unité de production stricto sensu, on constate que des aides