droit de la famille
-comment une société se regarde elle-même ? Comment se construit-elle ?
-le droit de la famille est appelé à faire un grand bon en avant
-une évolution du droit DES familles et non pas de la famille
-peut rester fidèle à des conceptions plus classiques, traditionnelles, religieuses
-les familles changent : décomposées, recomposées, monoparentales…
-le monde du droit est le monde du vivant
-le droit est un lien social, une réglementation des rapports sociaux
-prendre le droit dans son aspect ludique et non pas comme une science poussiéreuse et archaïque
-le droit ne cesse d’évoluer
Introduction à la matière :
-le droit de la famille du 3e millénaire est en pleine MUTATION
-schématiquement, on pourrait dire qu’il y a eu pendant très longtemps un droit de la famille et qu’il y aujourd’hui des droits de la famille et plus précisément un droit DES familles
-pendant longtemps, le droit français a retenu une conception moniste de la famille cad qu’il n’en reconnaissait officiellement qu’une seule forme invariable et permanente
-la famille était alors LEGITIME, patriarcale, lignagère, indissoluble
-légitime car elle avait pour socle le mariage et pour seul socle l’union matrimoniale. Tout le droit de la famille était ordonné autour du mariage et cela jusqu’en 99 : le mariage en constituait le centre de gravité
-cela ne signifie pas que l’union de fait, le concubinage n’existaient pas mais le droit ne leur reconnaissait aucune valeur, il l’ignorait volontairement
-Napoléon s’est beaucoup intéressé au droit de la famille à travers le code civil : « les concubins se passent de la loi, la loi se désintéressent d’eux » -le concubinage est un fait social et non un fait juridique
-il faudra attendre 99 pour que le code civil lui consacre des dispositions
-la condition des enfants naturels, cad les enfants nés hors mariage, était assez pauvre, et foncièrement inégalitaire par rapport à celle des