Les droits de l'homme : origine et postérité

Article 10 : Chacun a droit à un jugement équitable devant un tribunal indépendant.

Toute personne a le droit d'être entendue et jugée équitablement et publiquement par un tribunal indépendant qui décidera de ses droits ou bien qui le condamnera.
Un meurtrier a le droit de se défendre devant un tribunal qui décidera s'il doit aller en prison ou s'il peut être libre.
Quelqu'un qui est accusé a tord, c'est à son avantage de pouvoir se défendre et raconter ses faits à un tribunal qui ne le connaît pas.

Situation : Mohamed Bouazizi un jeune tunisien, devient marchand ambulant de fruits et légumes à 19 ans. N'ayant plus de père, il est le seul à pouvoir subvenir aux besoin de sa famille. Ne possédant pas d'autorisation officielle, il subit une administration qui, pendant 7 ans, se sert dans sa caisse, lui donne des amendes ou lui confisque sa marchandise. Le 17 décembre 2010, on lui confisque sa charrette (sans laquelle il ne peut travailler). Il essaye alors de plaider sa cause et d'obtenir une autorisation de restitution de son stock auprès de la municipalité et du gouvernorat provincial, sans succès, il se fait expulser des bureaux. Sa sœur explique qu'un des agents municipaux qui étaient venus lui prendre son matériel, l'avait giflé. Mais à Sidi Bouzid, il n'y a personne pour les écouter. Ils marchent à la corruption et ne travaillent que pour leurs intérêts.
Humilié et désespéré, Mohamed s'immole par le feu et décède le 4 janvier 2011.

Le droit de jugement ici n'est pas respecté car Mohamed a essayé de plaider sa cause, il a essayer de se plaindre et pourtant personne ne l'a entendu. Personne ne lui a mit un procès pour essayer d'arranger les choses, ils lui ont juste pris son argent et son stock.

En Arabie Saoudite, en 2008, huit hommes étaient détenus sans inculpation ni jugement pour seul motif d'avoir milité pour les droits humains et pour un changement politique pacifique.

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