Droit des affaires
Chapitre 1 : Notion générale du droit des affaires
Définition du droit des affaires
Le terme droit des affaires est fréquemment utilisé et tend à remplacer celui de droit commercial. Pourtant ces 2 expressions ne sont pas synonyme, elles ne le sont que si on adopte une conception étroite du droit des affaires, ce droit possède un domaine plus étendu que le droit commercial.
Droit commercial : droit privé du commerce
Droit des affaires : il englobe des questions d’économie tel que le droit de la concurrence, droit de distribution, ou encore droit intellectuel mais également de droit civil, comme la théorie générale des obligations (obligation de payer ou de livrer la chose) et de droit fiscal (TVA IS IR) ainsi que de droit social et droit international.
Spécificité du droit des affaires
Il est dérogatoire au droit civil parce qu’il cherche à répondre aux impératifs des commerçants qui souhaitent que les affaires soient traitées vite et bien. DA a pour but d’assurer la rapidité des transactions, et la sécurité des transactions. Il existe des ventes civiles (règles moins souple ainsi que des ventes commerciales. Le but des règles en vente civile est de protéger le particulier.
Les litiges relatif au DA relèvent des juridictions commerciales qui sont des juridictions d’exception composées uniquement de professionnels. Alors que le droit commun en matière d’acte juridique adopte le système de la preuve légale. Le droit commercial pose le principe de la preuve par tout ou rien (peu importe le moyen). La charge de la preuve est moins lourde. Les preuves peuvent être écrit ou testimoniale.
Prescription : délai au-delà duquel on ne peut plus agir en justice. Droit commercial : 10 ans // Droit fiscal : 3 ans // Droit civil : 30 ans
En matière de sécurité, le droit civil n’impose pas la règle de solidarité, en droit commercial la règle se présume. Exemple : D Civil : un bien acheté à 2 on poursuit les 2 // D Commercial : Etps à 3 on