PREPA COURS DE SAMEDI 13 MARS THEME DE DEBAT : LES DROITS DES FEMMES La journée internationale de la femme a été célébrée, lundi 8 mars, pour la centième fois. Lancée en 1910 par des militantes de l’Internationale socialiste, cette journée particulière est devenue un rdv universel, officialisé par l’ONU. Voici un état des lieux sur la situation des femmes. Dans le monde L’ONU envisage de créer une agence spécialisée pour donner plus de cohérence à son action en faveur des droits des femmes. Mais les pays du Sud sont réticents et le projet tarde à se concrétiser. Le 8 mars, à l’occasion de la 54ème assemblée de la commission de l’ONU sur le statut de la femme, qui réunit quelque 2000 femmes et des centaines d’ONG du monde entier, à NY, le secrétaire général, Ban Ki-Moon a du se contenter d’une simple déclaration. Bien que les Nations unies ont déjà franchi le cap en adoptant, en septembre 09, le principe de création d’une telle agence qui serait dirigé par une personnalité ayant un rang de secrétaire général adjoint, ce projet tarde à se mettre en place. Car de nombreux organes qui existent déjà développent aussi des programmes qui ciblent les femmes. De plus, cette agence devrait être dirigée par une personnalité au poids politique incontestable pour que la voix des femmes soient entendue (le nom de l’ancienne présidente du Chili, Michelle Bachelet a été avancé). Mais les choses avances : un rapport de janvier, a défini les contours de la future organisation. Celle-ci serait dotée de 500 millions de dollars, dont 375 millions par des contributions volontaires des pays donateurs. Mais des blocages existent : une partie du retard s’explique pour des raisons de fond et sur les craintes politiques que peut susciter la perspective d’une telle agence, dans les pays du Sud : refus de se voir imposer des priorités, de voir s’exercer des pressions sur leurs gouvernements. Dans les institutions françaises Du Parlement au cabinet de l’Elysée en