Droit des femmes
La femme n’a aucune identité politique au courant du XVIIIème siècle, cependant il existe un petit nombre de partisans de l’égalité politique. Leur but est de faire rentrer la femme dans la société politique de l’époque. Le droit de vote est à l’époque donné à ceux qui peuvent s’acquitter d’un cens électoral, un impôt. Les femmes étant considérées comme des citoyens « passifs », elles n’ont pas la possibilité de payer cet impôt. Ainsi un rôle politique leurs est inaccessible.
Durant la révolution, les femmes militent tout autant que les hommes et même à leur cotés. Elles expriment leurs volontés d’obtenir une place ainsi que des droits dans la société de l’époque via la création de pétitions et cahiers de doléances. Malgré cela, les femmes désirant posséder des droits politiques est très limité, elles ne comprennent pas encore l’importance de ces derniers. En 1789, les femmes de la région de Provence protestent contre l’absence des femmes dans les Etats Généraux, qui répliquent par le fait qu’ils sont des représentants de tout le peuple, femmes y compris.
De plus de leurs manifestations écrites, les femmes procèdent à des actions. Notamment le 5 octobre 1789, où elles seront presque uniquement sans hommes durant leur cortège de Versailles. L’historien français Jules Michelet dira à propos de cet évènement « Les hommes ont pris la Bastille, les femmes ont pris le Roi ». Ainsi les femmes ont un rôle non négligeable dans l’avancée de la Révolution. Durant cette période, elles n’auront de cesse de se mobiliser dans la rue pour pousser les hommes à agir. C’est par ce moyen qu’elles réussissent à rentrer dans la sphère politique.
Cependant les femmes n’obtiennent pas de droit concret en politique, elles vivent la Révolution comme une période de faux-espoirs. Olympes de Gouges, la célèbre femme de lettres publie en 1791 sa Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, militant