Aujourd'hui, avec la mondialisation, la globalisation, les différents opérateurs économiques ne restent plus cantonnés dans un même pays. Ce développement à l'étranger peut être plus ou moins fort. En effet, une entreprise peut être principalement installé dans un pays, et se développé également à l'étranger selon ses besoins ; elle aura une activité au-delà des frontières. Cette entreprise va être amené à conclure des contrats à l'étranger (ex: achats de matières premières, vente de produits à une entreprise étrangère). Au niveau d'une entreprise importante (ex : une entreprise de grande distribution), ces questions vont être encore plus présentes. De même, une centrale d'achat peut être formée. Ainsi, plusieurs entreprises issues de pays différents vont se regrouper. Il s'agira d'une centrale d'achat internationale. Il peut aussi s'agir d'entreprises qui vont se développer à l'étranger (ex : EADS et la construction des Airbus). Ce développement à l'étranger de l'entreprise va prendre plusieurs formes : le développement des produits dans un pays et leur vente dans un pays étranger, ou encore développer ses produits à l'étranger et les vendre également à l'étranger. Le produit peut aussi n'être fabriqué qu'en partie à l'étranger. Ainsi, l'activité économique dépasse le territoire d'un seul pays. Dès lors, le droit du commerce international entre en scène. Par exemple, un contrat est conclu entre un fournisseur australien et une PME française. Quelles règles juridiques trouvent à s'appliquer? Quelles sont les juridictions compétentes? Il y a-t-il des contrats spécifiques en matière de droit du commerce international? Par exemple, une clause compromissoire peut être prévue dans un tel contrat. Ainsi, une juridiction arbitrale internationale est saisie du litige. C'est le mode de règlement habituel des conflits. Ainsi des problèmes spécifiques peuvent être résolus par des solutions spécifiques (règles que les parties déterminent et qui est propre aux