Droit et justice
I) LE DROIT Une notion d'honnêteté derrière le droit (un homme "droit"). Ce qui est droit s'oppose à ce qui est tordu --> honnêteté, rectiligne, équilibré. Ces valeurs sous-jacentes à la notion générale de droit, on les retrouve derrière la notion d'état (=monopole de la violence légitime) --> pourquoi légitime ? ==> CAR conforme au droit.
Si ce qui fonde le droit relève de la nature, ou au contraire est purement conventionnel ? (droit naturel)
-> rapport entre LE droit et LES droits
-> la justice : nos tribunaux ne sont-ils pas supposés … droit?
1) Droit de nature, droit naturel, droit positif
ROUSSEAU Du contrat social, Livre I, chap. 3 - La force = qqchose qui est de l'ordre du fait -> du donné, et donc svt de l'ordre du naturel.
OR, dans la nature … pas d'égalité.
-"transforme sa puissance en droit … " -> la rendre légale (ex : coup d'état militaire, Pinochet organise élections : a transformé un fait en droit)
==> il n'y a pas de droit sans reconnaissance réciproque obligation de reconnaissance des droits = devoirs --> il n'y a pas de droits sans devoirs.
-"… et l'obéissance en devoir" dosa : obéissance = devoir OR, en philosophie, derrière notion de devoir --> VOLONTé, qqchose de libre.
On comprendra le bien fondé des lois, pourquoi il est ds notre intérêt de s'y souscrire --> compréhension, X violence.
Parler du droit du plus fort est une aberration sémantique. Dans l'ordre de la force/de la nature, il ne peut pas y avoir de droit --> CONTRADICTION
Ce faisant, ROUSSEAU critique HOBBES : imposer ses lois aux sociétaires (=l'état en la personne du monarque … mais différent de la tyrannie : intérêt de la population) --> R : on ne peut X fonder le droit sur la force. - "Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté" mais aucune reco. de légitimité ds force de l'autre --> X devoir, acte libre. Invention du droit --> instaurer une certaine égalité entre les individus, le