Droit International Public II 1
Introduction
Il y avait des résistances locales au droit international (culture, pratique traditionnelle), alors que la consécration de la supériorité des traités est effective dans ces États. Mais il y a des difficultés pour les citoyens à faire valoir leurs droits protégés par les traités.
Mais le droit international public existe depuis longtemps. Il ne faut pas se limiter à l'action de l'Organisation des Nations Unies. Les règles et les principes sont d'abord issus des théories doctrinales (St Thomas d'Aquin,...). Beaucoup d'auteurs ont réfléchi sur l'existence ou non du droit international.
De plus, le droit international est un droit coutumier (même chez les pirates) et qui tend à se codifier à travers les traités, accords et conventions.
Même après avoir reconnu l'existence du Droit international public, il continue à subir des critiques plus actuelles, contemporaines.
Le Droit international public est critiqué dans l'application de ses règles dans les relations entre États.
Cependant, lorsque que l'on se réfère au contenu du Droit international public, on se rend compte qu'il a dégagé des principes qualifiés généralement de progressistes.
Ainsi, voit-on s'affirmer dorénavant des principes définitivement ancrés dans les textes et dans les esprits.
Le premier principe est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. C'est le principe sur-lequel beaucoup de mouvements de libération nationale se sont appuyés pour accéder à l'indépendance.
Le deuxième principe est le concept de patrimoine commun de l'humanité qui est un concept qui a aidé à la protection de certaines ressources contre l'exploitation des pays riches, comme par exemple le sol et le sous-sol en zone internationale.
Le troisième principe est la reconnaissance de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles. Ce principe a permis aux pays du tiers monde de pouvoir nationaliser beaucoup d'activités industrielles et économiques anciennement monopolisées