Droit social québécois
Question 1 :
Formation professionnelle
Contrairement à ce que certaine idéologie ou législation laisse entendre, la formation professionnelle plutôt que de servir les intérêts des compagnies devrait être orientée envers la société et l’individu. Il serait faux de séparer la formation et l’éducation, c’est ce qui ressort de la Convention (142) de l’OIT sur la mise en valeur des ressources humaines (1975). En effet dans cette convention on y considère que l’individu devrait être considéré aux yeux de l’État comme une ressource humaine potentielle qui peut lui être utile sans toutefois qu’il y aille un lien d’emploi immédiat et c’est dans ce sens que doit s’apprécier le droit à la formation et à l’orientation professionnelle, comme un droit de la personne.
Toujours dans cet optique ce droit doit être développé autour d’une vision à long terme et il est il irait à l’encontre de ce droit de préféré l’acquisition de compétences spécifique à un emploi disponible maintenant, les programmes doivent favoriser la formation durable à l’insertion rapide sur le marché du travail qui ne dure souvent qu’à court terme.
Suite aux modifications législatives de 1995 à 1997, tant au niveau fédéral que provincial, en matière de formation et d’insertion professionnelle et sociale, il y a une nette réduction de principe de l’éducation dans les nouvelles lois à cet effet. Cette diminution de la place de l’éducation dans la législation québécoise se voit à travers des lois telles que la loi favorisant le développement de la formation de la main d’œuvre ou la loi sur le soutien du revenu et favorisant l’emploi et la solidarité sociale par exemple. Le manque d’investissement dans l’éducation explique le grand nombre de travailleurs sans emploi, et pour qu’il y a des résultats important dans ce domaine il faut miser sur un investissement massif public.
En 1988, le Québec reçoit la permission du Canada d’ajouter, aux prestataires de la Loi sur la sécurité du