L’Union Européenne s’enfonce chaque mois un peu plus dans la récession, la pire qu’elle ait connue depuis sa création, la première depuis la naissance de l’Euro il y a 10 ans. A ce jour, la somme des plans de relance mis en place par les pays européens atteind difficilement les 200 milliards d’Euros. Comparé aux 460 Milliards d’Euros de la Chine, et aux 610 milliards d’Euros des Etats-Unis, cela sera-t’il suffisant pour relancer sa croissance économique ? A quelques jours du G20, la priorité pour l’Union Européenne est à la régulation et au contrôle des marchés financiers. Les Etats-Unis, qui ne sont pas opposés à l’instauration de nouvelles règles, estiment que les gouvernements doivent en priorité prendre de nouvelles mesures énergiques et, cette fois, coordonnées pour restaurer le fonctionnement normal des marchés financiers et des marchés du crédit. Ainsi Barack Obama n’a de cesse depuis plusieurs mois de réclamer de la part de l’Europe une augmentation conséquente des plans de relances, Dominique Strauss-Kahn, le Directeur du Fonds Monétaire International (FMI) lui aussi. Nous sommes donc en droit de nous poser les la questions suivantes. L’Union Européenne est-elle capable et a-t-elle besoin de mettre en œuvre comme le réclame les Etats-Unis et le FMI, un plan de relance plus conséquent, enfin cohérent, et coordoné ?
Nous allons démontrer au travers des paragraphes suivants pourquoi l’Europe doit effectivement faire plus. La montée du chômage et la récession, en Europe et dans le monde, sont les symptômes d’une maladie qui ne peut pas se soigner à doses homéopathiques. Il est nécessaire d’appliquer un traitement plus important, moins localisé, et sur une plus longue durée. Nous vous expliquerons dans un deuxième temps les raisons pour lesquelles nous pensons que malheureusement elle n’en est pour l’instant pas capable, du fait de son Histoire, de ses Institutions, et de son mode de financement.
Depuis plusieurs semaines, Barack Obama réclame au pays