Droit

1501 mots 7 pages
Croyance vraie justifiéeLa théorie classique repose sur l'idée que la connaissance est une croyance vraie et justifiée[2], et non seulement une croyance vraie.
Cette clause supplémentaire permet d'exclure du domaine de la connaissance les cas dans lesquels notre croyance est vraie, mais où nous ne sommes pas en mesure d'expliquer pourquoi elle est vraie. Un individu peut ainsi croire que la terre tourne autour du soleil (proposition p) par simple ouï dire, sans être capable de l'expliquer. La proposition p est vraie, mais l'individu en question ne sait pas que la terre tourne autour du soleil. Cela reste une croyance.La justification de la croyance est donc l'élément crucial de cette analyse traditionnelle de la connaissance, et de nombreuses théories contemporaines cherchent à en déterminer précisément la nature et les modalités ; la théorie de la justification est l'une des principales branches de la théorie de la connaissance.Le terme de « connaissance » a longtemps désigné, en philosophie, des croyances dont la vérité est justifiée de manière certaine. Toute croyance présentant un moindre degré de justification constitue à ce compte une « opinion probable » (ou connaissance par provision). Ce point de vue prévaut encore dans l'œuvre de Bertrand Russell (notamment dans les Problèmes de Philosophie, 1912). Au cours des décennies qui suivirent, l'idée selon laquelle le degré de justification des croyances doit s'évaluer en termes de certitude a perdu en influence.Le problème de Gettier et les analyses contemporaines de la connaissance[modifier]Dans son célèbre article de 1963 intitulé « Is Justified True Belief Knowledge? », Edmund Gettier affirme qu'il existe des situations dans lesquelles une croyance peut être à la fois vraie et justifiée, et ne constitue pas pour autant une connaissance. Plus exactement, la thèse de Gettier consiste à dire que l'analyse traditionnelle énonce les conditions nécessaires de la connaissance, mais que ces conditions ne sont pas

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