Relations internationales Introduction : Un ordre vers un ordre international ? La bipolarisation est-ouest aurait laissé place à un monde multipolaire, voire unipolaire qui aurait consacré la superpuissance américaine. Le camp libéral et démocratique incarné par l’Amérique et ses alliés l’aurait emporté en faveur du libéralisme, de la propagation des droits et libertés. Un nouvel impérialisme a pu être envisagé, celui des Etats Unis. Victoire de l’ouest sur l’est. Ils vont êtres considérés comme les gendarmes du monde. Cette conception de l’uni polarité ne tient pratiquement plus. Faut-il plutôt concéder à la thèse multipolaire ? Il y aurait donc plusieurs pays qui s‘opposeraient au prix d’une certaine anarchie. La position hégémonique de la forme étatique longtemps considéré comme le seul acteur de la vie internationale est de plus en plus contesté. On concède une place croissante à des acteurs transnationaux, qui agissent par delà les nations. Ce sont généralement des organisations internationales. Ex : l’ONU. Ce sont aussi des organisations intergouvernementales, des firmes. Ce sont enfin des organisations non gouvernementales, les ONG. Les relations internationales sont traversées par une confrontation entre deux phénomènes, le global (mondialisation) et le local (les particularismes, les identités culturelles locales…). Les relations internationales se caractérisent par cette confrontation. Ces mutations ont une incidence sur l‘étude même des relations internationales. L’analyse traditionnelle des relations internationales reposait classiquement sur le droit. Cette analyse a été concurrencée et battu par la théorie politique et par l’apport de la sociologie politique et de la théorie politique. On va s’intéresser aux acteurs plutôt qu’aux règles elles-mêmes. L’approche apparait moins comme une démarche linéaire, cohérente, plus ou moins prévisible, ce qu’on appellerait aussi approche rationnelle, que comme une adaptation aléatoire, imprévisible face