Droit

3731 mots 15 pages
En guise de prémisse, je voudrais dire que l’exercice qui consiste à tirer les conclusions d’un colloque, soumet son exécutant à une pesanteur qui obéit à la logique contradictoire des avantages et inconvénients.
D’abord, il s’agit d’un grand honneur, qui comporte cependant une redoutable responsabilité, celle de la fidélité au fil conducteur des travaux.
Ensuite, c’est la position privilégiée de cette personne qui n’est pas soumise à l’assaut des discussions et des critiques puisqu’elle est la dernière à parler, mais dont le travail est titanesque : suivre la pensée d’éminents communicateurs et distinguer l’essentiel du superflu.
Enfin, sur le genre, il s’agit d’un exercice hybride, qui exige un résumé des interventions mais aussi un dépassement vers de nouveaux horizons non explorés au cours du colloque.

M’étant soumis naturellement à l’attractivité de ces exigences, j’ai pu constater comme le Professeur Eric David « qu’il en va des conclusions d’un colloque comme d’une galerie d’art. On s’arrête devant certains tableaux et on en oublie d’autres peut-être plus intéressants… ». En tout cas, le fil d’Ariane de ce colloque se résume en des interrogations. Façade, décor ou paravent ? L’internationalisation du constitutionnalisme africain est-elle une vitrine artificiellement plaquée sur une réalité qui, en en démantelant le style, la rend illusoire ou ne faut-il pas y voir un décor nécessaire pour donner unité et cohérence, à un concept d’action agité par la communauté internationale et les universitaires ? Ces questions nous rappellent la discordance bien connue entre la règle et la pratique. Il faudrait être bien présomptueux ou bien naïf pour prétendre apporter une réponse exhaustive à des questions d’une telle ampleur. Cependant, le fait même qu’elles doivent être posées et qui en douterait, est déjà par lui-même éclairant. Alors une autre question : l’internationalisation du constitutionnalisme, un simple décor pour une pièce de théâtre qui comprend

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