Droit
727 mots
3 pages
3,7 cm PaK 36PaK 36 finlandais, Musée militaire d'Helsinki
Le PaK 36 (Panzerabwehrkanone 36) était un canon antichar allemand pouvant tirer des obus de 37 mm de calibre. Développé en 1936 par Rheinmetall, le PaK 36 apparut la même année durant la guerre civile espagnole. Il devint la base des canons antichars de nombreux pays pendant les premières années de la Seconde Guerre mondiale. Le KwK 36 L45 était le même canon, mais servait d'armement sur plusieurs chars de combat, notamment les modèles du début de la guerre, comme le Panzer III.
Sommaire [masquer]
1 Développement
2 Histoire opérationnelle
3 Caractéristiques générales
4 Notes et références
Développement [modifier]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Histoire opérationnelle [modifier]
Un PaK 36 en mai 1940 en Belgique.
Le PaK 36, étant une arme de petit calibre, devint rapidement dépassé dès la campagne de l'Ouest de mai 1940. Les soldats allemand les trouvèrent plus qu'inutiles face à des chars lourds, comme le Matilda Mark II britannique, les chars B1 ou Somua S-35 français. Les médiocres performances du PaK 36 lui valurent le surnom de « Heeresanklopfgerät » ou "frappe-à-la-porte de l'armée", comme le rapporte Antony Beevor dans son ouvrage sur la bataille de Stalingrad1.
Le PaK 36 commença à être remplacé par le nouveau 5 cm PaK 38 au début des années 1940. L'emploi d'obus revêtus d'une couche de tungstène ajouta un peu à la pénétration de blindage du PaK 36. Lorsque les troupes allemandes affrontèrent pour la première fois les T-34 soviétiques, le PaK 36 s'avéra cette fois-ci complètement inutile. Malgré cela, il resta le canon antichar standard pour de nombreuses unités. Les servants de PaK 36 arrivèrent néanmoins à détruire de nombreux chars ennemis, mais pour ce faire, ils devaient être en mesure de tirer sur le blindage arrière du char, ce qui nécessitait des nerfs d'acier et n'autorisait aucune seconde chance.