Droit

1710 mots 7 pages
THEORIE DU DROIT

INTRODUCTION :

On peut se demander si la the du droit correspond réellement à une matière. Il semble en effet qu'il y ait autant de th du droit que de dthéoriciens du droit. Après toute réflexion sur le droit, toute prise de recul peut être considérée comme une étude théorique. Il ne semble pas possible d'exiger de ces études théoriques la mm rigueur que celle des sciences dures, exactes. Ces sciences se contentent de décrire leur objet.
Les théoriciens peuvent-ils se contenter de décrire le droit?
C'est l'ambition de KELSEN dans sa théorie pure du droit. Il voulait élaborer une théorie du droit positif en G dans laquelle l'observateur ne préscrivait absolument rien mais se contenterait de décrire. Il s'agit not d'écarter de l'observation du D toute analyse morale pour réaliser une th pure du droit. En cela, le projet KELSEN se distingue de la philo du droit.

En effet, la philo du D a souvent pour objet de penser un D meilleur, d'évaluer le D en vigueur notamment pour se demander s'il est juste ou s'il évolue de manière toujours opportune. Selon la conception de KELSEN la th du droit doit aussi être distinguée du discours doctrinal. Puisque ce dernier ne se limite pas à la description. Au contraire, les juristes aiment écrire ce qui leur semble juste ou injuste ou opportun ou inopportun. En particulier par rapport à l'application des textes.

Le problème réside dans le fait que le droit est un objet d'étude impossible à délimiter ou plus exactement, cette délimitation de l'objet d'études implique des choix de la part de celui qui observe. En effet, le phénomène jur Luc TRAMBLET tel qui'l se manifeste dans la réalité, comprend une foule d'éléments. A commencer par des règles écrites et des règles non écrites, des institutions, des pratiques,

Le droit ce sont aussi des intentions, des raisonnements (syllogisme juridique : mécanisme de présentation). Le droit ce sont aussi des idéaux, des appels à la justice, déclarations de volonté,

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