Droit
Les faits
A la suite du mariage de Madame X, de nationalité française, et de Monsieur Y, de nationalité américaine, aux Etats-Unis de 10 mai 2000 est née leur fille (le 14 août 2000). La famille vivait sur le sol américain lorsqu'en mars 2003, Mme X et son enfant partent en vacances en France puis le 31 mars 2003, elle informe Mr Y de son intention de ne pas regagner les États-Unis.
La procédure
Mr Y a saisi l'autorité centrale américaine et a demandé le retour immédiat de l'enfant aux États-Unis – lieu de résidence habituelle, en vertu de l'application de la Convention de La Haye (25 octobre 1980) et plus particulièrement en vertu des articles concernant l'enlèvement international d'enfants. Le TGI de Draguignan fait droit à cette demande.
Thèses en présence
L'arrêt attaqué admet le retour immédiat de l'enfant sur le sol américain, en se fondant sur les intérêts supérieurs de l'enfant.
Le pourvoi en cassation de Mme X soutient que le retour immédiat de l'enfant aux Etats-Unis est contraire à certains principes énoncés dans la Convention de New York du 26 janvier 1990 concernant le risque encouru par la rupture avec le nouveau milieu d'intégration de l'enfant en France.
Question de droit
Un justiciable peut-il invoquer l'application directe de la Convention de New-York – relative aux droits de l'enfant – devant les juridictions françaises ?
Une convention internationale créée-t-elle simplement des obligations entre les États ou peut-elle être invoquée directement par le justiciable lors d'un procès, et réclamer son application ?
Sens de l'arrêt
La Cour de Cassation rejette le pourvoi; la demande tendant
Transsexualisme
Il s'agit d'un arrêt de l'assemblée plénière de la Cour de Cassation datant du 11 décembre 1992.
Les faits
A sa naissance le 3 mars 1957, le sexe de M X est enregistré comme masculin sur son Etat