ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE ET CRISE ECONOMIQUE

Sortie de crise ou descente aux enfers? Autant le dire tout de suite, la France s'apprête à vivre une année particulièrement délicate sur le plan économique. En France, la moyenne des prévisions de croissance des économistes tourne autour de 0,1%. Le taux de prélèvements obligatoires va atteindre 46,3% du produit intérieur brut. Conséquence, le chômage augmente pour atteindre 3,13 millions de demandeurs d'emploi.
Le déclin des productions industrielles s'accélère, déficit commercial qui bat de nouveau record. Il faut réindustrialiser l'économie. La production, la distribution et la consommation de biens matériels ne peuvent plus être le moteur centrale de l'économie.
En quelques années, on a pu constater une modification de l'économie. Une nouvelle composante s'est imposée comme moteur déterminant de la croissance des économies, c'est l'immatériel.
On entend par économie immatériel, l'ensemble des actifs immatériels de l'entreprise qui participent à la rentabilité présente et future mais dont la valeur n'apparaît pas au bilan. On décompose le capital immatériel en trois catégorie d'actifs.
En premier lieu, on peut distinguer le Capital humain représenté essentiellement par l'expérience, le formation, la communication interpersonnelles et la motivation.
La Capital structurel qui se compose de la culture d'entreprise, la communication interne, l'organisation et l'innovation.
Et enfin le Capital relationnel qui relie l'entreprise et son environnement représenté par les toutes les parties prenantes (clients, fournisseurs, banques, actionnaires...).
Durant les Trente Glorieuses, le succès économique reposait essentiellement sur la richesse en matières premières, sur les industries manufacturières et sur le volume de capital matériel dont disposait chaque nation. Cela reste vrai, naturellement. Mais de moins en moins. Aujourd'hui, la véritable richesse n'est pas matérielle, elle est immatérielle. C'est