Dsk vs sarko
Car, entre obligations internationales – DSK est soumis à un devoir de réserve – et avenir national, toutes les hypothèses sont permises. La venue du socialiste est bien orchestrée, une semaine après la petite phrase de son épouse, Anne Sinclair, qui déclarait ne pas souhaiter que son mari brigue un deuxième mandat à la tête du FMI. Alors, depuis, tous les regards – de droite comme de gauche – sont tournés vers le socialiste. Quitte à faire de l'ombre à Nicolas Sarkozy.
France 2 et Le Parisien
"Alors qu'il comptait sur la présidence française du G20 pour redonner du lustre et de la hauteur à son mandat, voilà que Dominique Strauss-Kahn vient lui chiper la vedette", s'exclame l'éditorialiste Jacques Camus dans La République du Centre. "La donne a changé entre Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn. De complices, pour réguler la finance mondiale, ils sont devenus rivaux virtuels en vue de la présidentielle de 2012", ajoute-t-il. Et nombreux sont les journaux qui font la même analyse. "Trois ans et demi après avoir contribué à l'éloigner, Nicolas Sarkozy reçoit Dominique Strauss-Kahn, ce week-end, comme un boomerang politique", renchérit Michel Urvoy dans Ouest-France. Selon Vincent Giret de Libération, la question sur une éventuelle candidature est tranchée. "DSK rêve, le doute n'est plus permis, d'un destin national", écrit-il dans son éditorial de vendredi.
Le patron du FMI ne fera pourtant aucune